Hello à toutes et tous,
Nous voilà à la 4e revue de presse, clôturant un mois de mai au rythme un peu déstabilisant.
Pour rappel : chaque dernier mercredi du mois, je vous envoie une sélection de contenus avec petits textes de description, car je les ai jugés intéressants de mon point de vue, et afin de vous donner envie d’en savoir plus. Comme lire la presse et consulter les médias prend une grande place dans ma vie, tant dans les sphères professionnelles que personnelles, je me suis dit que cela avait du sens de vous en faire part ici.
Parfois, cette revue de presse est aussi l’occasion de : - vous faire découvrir des médias indépendants, qui fonctionnent grâce au soutien de leurs lecteurs.trices. - de sensibiliser au modèle économique de la presse, qui se cherche encore. C’est pour cela que j’y inclus des articles pour lesquels il est parfois nécessaire de faire une contribution financière pour y accéder. Et j'en profite pour vous relayer cette campagne de dons pour The Conversation.
Allez, c’est parti pour cette 4e édition !
The Conversation : La désinformation sur l’alimentation, un problème de santé publique.
Dans cet article, The Conversation met en lumière le fait que les fakes news, alimentées (c’est le cas de le dire) entre autres par l’industrie agro-alimentaire, pose un sérieux problème de santé publique. Propagées par les réseaux sociaux où le simplisme excessif et le sensationnalisme font légion, ces infox diffusent des conseils nutritionnels erronés, exploitant les peurs et les espoirs des consommateurs jusqu’à être dangereux pour la santé.
Ces messages réducteurs tels que “tel aliment guérit le cancer” ou “ce yaourt contient x quantité de probiotiques” alors qu’il contient surtout une quantité démesurée de sucre, masquent en fait la complexité qui définit une étude scientifique.
Pour en savoir plus sur ces mécanismes utilisés pour manipuler les consommateurs, sur les conséquences sur la santé publique, et sur les actions recommandées pour y remédier, c’est par ici.
Et vous, êtes-vous préoccupé.e par les fake news autour de l’alimentation ?
Slate - Voici les métiers les plus épanouissants selon la science... et ceux qui ne le sont pas du tout.
Cet article de Slate nous propose de découvrir les résultats d'une grande étude menée en Estonie sur les métiers les plus épanouissants selon la science. Spoiler alert : le sens aurait quelque chose à voir là dedans.
Alors que l’on nous rabâche depuis l’enfance, que l’épanouissement se fait dans le salaire et le prestige du travail, cette étude vient remettre l’église au milieu du village.
Et c’est le cas de le dire encore une fois, puisqu’en tête des professions les mieux notées figure… le clergé ! Et également plusieurs professions médicales ainsi que celles liées à l'écriture (hey coucou !).
Quant à celles du bas du classement, on retrouver les professions de la restauration, des transports, de manutention, ou de démarchage téléphonique.
L'étude révèle en fait que d’un point de vue scientifique, les professions offrant un fort sentiment d'utilité sociale, des relations humaines enrichissantes et une autonomie significative sont perçues comme les plus satisfaisantes. Alors, la GenZ aurait-elle juste mis en application ce que dit la science ?
Evidemment, le tout est ensuite à remettre dans un contexte culturel et socio-économique suivant le pays. Pour en savoir plus sur comment l’étude a été menée et la méthodologie utilisée, c’est par ici.
Et vous, trouvez-vous les résultats de cette étude cohérents ?
Le nouvel Obs - Comment la France est redevenue une société d’héritiers.
Il y a 50 ans, la fortune issue d’une transmission représentait 35% du patrimoine total des Français. Aujourd’hui c’est de l’ordre de 60%…. Les héritiers ont du patrimoine, les autres… c’est compliqué. Alors, pourquoi les Français ne parviennent plus à se construire de patrimoine ? Comment est-on revenu à une société d’héritiers à un tel niveau qu’il équivaut à celui d’avant-guerre, quand la régulation de l’Etat et les politiques de redistribution n’existaient même pas ?!
Dans cet article choc, le Nouvel Obs invite à se questionner sur les droits de succession insuffisants, qui ne jouent plus leur rôle de redistribution.
On y retrouve notamment un échange avec Antoine Foucher, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus : "Il faut que travailler permette de mieux vivre chaque année, mais aussi que l’héritage paye moins."
Pour en savoir plus, c’est par ici.
Et vous, faites-vous aussi ce constat autour de vous ?
Business insider - GenZ’s “conscious unbossing” should be a wake-up call for businesses.
Cet article de Business Insider met en lumière une “tendance” que l’on observe récemment aux Etats-Unis mais déjà depuis quelques années en France : le “conscious unbossing”. Ce terme décrit la décision délibérée de nombreux jeunes professionnels, la “génération Z”, d'éviter les postes de management traditionnels afin de préserver leur bien-être mental et d'assurer un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Cet article fait écho à l’étude menée en Estonie décrite plus haut dans l’article relayé par Slate.
En effet, cette génération recherche plutôt du sens et de l’autonomie dans leur poste. Plutôt que de gravir les échelons hiérarchiques pour obtenir un meilleur salaire ou statut, ces jeunes privilégient des environnements de travail flexibles, collaboratifs et alignés sur leurs valeurs personnelles.
Par ailleurs, cette génération perçoit les postes de management comme des postes à problèmes : stress, double pression (de la direction et des collaborateurs.trices) et manque de reconnaissance.
Cette évolution n’est pas sans conséquences pour les entreprises. Elle les pousse à repenser leurs modèles de leadership. Car si les postes de management demeurent vacants, cela compromettra la croissance et la pérennité des entreprises. Alors oui le management horizontal semble être une solution mais pas que : il faut que cela s’accompagne de propositions de parcours professionnels personnalisés et de valorisation des compétences individuelles sans nécessairement passer par des rôles de gestion.
L’article appelle les entreprises à voir cela comme une opportunité pour les entreprises : plutôt que subir, créer des environnements de travail plus inclusifs, flexibles et centrés sur le bien-être, attirant ainsi les jeunes talents mais aussi d'autres générations en quête de sens et d'équilibre. Les aspirations de la génération Z peuvent profiter à toutes et tous.
Pour en savoir plus, c’est par ici.
Et vous, que vous en fassiez partie ou non, partagez-vous les aspirations de la génération Z ?
C’est la fin de cette revue de presse by Cacydio !
Si vous avez aimé cette revue de presse, n’hésitez pas à la partager :
On se retrouve vendredi pour le post “Friday quote”.
En attendant, n’hésitez pas à consulter tous les anciens posts “Friday quote” sur cette page.
Bon mercredi,
Charlotte
Cacydio, le média est présent un peu partout sur la toile (oui j’ai osé utilisé cette expression so 2000) : n’hésitez pas à vous abonner sur Youtube, Instagram ou Spotify.
Derniers contenus publiés sur Cacydio, le média :
Interview vidéo “Les interviews qui font du bien” avec Lola Sigogneau : D’un job technique à consultante bien-être
Echange (en vidéo!) avec Fanny Julien-Laferrière : Comment reprendre les rênes de son parcours professionnel ?
Echange avec Gaëlle Bonora : “La communication holistique “
Article (à lire ou écouter) “on reprend les bases” : C’est quoi les ressources humaines ?
Echange avec Maria Pacios, “l’hypersensibilité dans la vie professionnelle”
Vous pouvez soutenir financièrement mon travail à tout moment pour de nouveaux projets d’événements, et de formats d’interviews. Merci mille fois !