Revue de presse #1
Chaque dernier mercredi du mois, je vous propose désormais de retrouver une revue de presse.
Hello à toutes et tous,
Voici une nouvelle “rubrique” à cette newsletter : la revue de presse. L’idée n’est pas de vous spammer avec cet envoi supplémentaire d’où la fréquence d’une fois par mois.
Chaque dernier mercredi du mois, je vous enverrai une sélection d’articles avec petits textes de description, afin de vous partager certains articles que j’ai jugés intéressants de mon point de vue et vous donner envie d’en savoir plus. Comme lire la presse prend une grande place dans ma vie, tant dans les sphères professionnelles que personnelles, je me suis dit que cela avait du sens de vous en faire part ici.
Alors c’est parti pour cette première édition !
Welcome to the jungle - “Ces choses que vous auriez aimé savoir sur le travail avant la quarantaine“
Cet article est une collecte d’une trentaine de mini témoignages de personnes de tous horizons, qui expriment ce qu’ils auraient aimé savoir/ faire au travail avant d’avoir 40 ans. Cet article n’a rien de déprimant, bien au contraire, c’est pour cela que je vous le partage. J’ai en ai sélectionné 6 pour vous ici :
« La vie professionnelle est longue ! Il est important de s’accorder des temps de pause pour faire le point et se poser les bonnes questions », Justin, maquilleur.
Le meilleur moyen de rester épanoui à chaque étape de sa carrière« Le timing est important dans les choix de carrière : parfois, on a besoin de stabilité financière pendant une période de sa vie, puis d’aventures cinq ans après ! », Mathilde, motion designer.
Aucun choix n’est définitif et il y a un temps pour tout.« Il faut se servir de la matrice impact/effort de la loi de Pareto : 20% des efforts produisent 80% des résultats », Shérazade, DRH.
Ou comment la maîtrise de certaines tâches clés, permet de performer tout le temps !« Négocier son salaire ou gagner de l’argent, ça s’apprend », Étienne, consultant.
C’est comme le piano ou la course à pied, pour être bon, il faut s’entraîner.« Il n’y a pas forcément besoin de tout plaquer pour se lancer dans une nouvelle carrière : on peut y aller par étape », Prune, créatrice de contenus. Du side project au job principal, go piano piano.
« Il ne faut jamais être trop attaché à son entreprise au risque de passer à côté d’opportunités par pur sentimentalisme », Franck, directeur artistique.
L’herbe est parfois vraiment plus verte ailleurs.
La suite à lire ici
Et vous, qu’auriez-vous aimé savoir avant 40 ans ?
The Conversation - “Le télétravail est-il devenu le bouc émissaire des entreprises en difficulté ?”
Je crois que le télétravail fait partie du top 5 des sujets qui déchaînent les passions… et justement, cet article de The Conversation revient sur ce gap énorme entre le ressenti des salarié.es et celui des dirigeant.es concernant ce sujet. Alors pourquoi le télétravail est-il devenu l’ennemi à abattre chez les dirigeant.es ? Les arguments qu’ils avancent pour y mettre fin sont-ils fondés ?
Et vous allez voir dans cet article, que ce n’est pas forcément les secteurs les plus traditionnels qui y renoncent, bien au contraire…
“Après une tendance à la flexibilité, le virage actuel dans certaines entreprises ressemble à un retour au « deuxième esprit du capitalisme », fondé sur la hiérarchie et le contrôle. Cette tendance s’observe de façon assez étonnante dans des secteurs d’activité qui étaient considérés comme enclins à expérimenter des innovations managériales, comme le secteur du high-tech.
À l’inverse, des secteurs jugés moins propices à cette modalité de travail et moins attractifs pour les candidats, (comme la métallurgie), proposent davantage le télétravail. Dans un marché du travail concurrentiel, ces entreprises utilisent le travail à distance comme levier de marque employeur pour attirer les talents.”
La suite à lire ici
Et vous, quel rapport entretenez-vous avec le télétravail ?
La vie des idées - “Vers un travail soutenable”
La vie des idées nous propose un dossier sur la thématique “Travailler mieux, un recueil de propositions”, issu de travaux de recherche.
Parmi elles, la proposition numéro 14 d’un “travail soutenable”.
Rédigée par Catherine Delgoulet (professeure du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam, Paris), titulaire de la chaire « Ergonomie », Centre de recherche sur le travail et le développement (CRTD, Cnam) ), elle dirige depuis 2019 un groupement d’intérêt scientifique : le Centre de recherche sur l’expérience, l’âge et les populations au travail (Gis-Creapt), et contribue au programme de recherche transverse du Centre d’Études de l’Emploi et du Travail (CEET).
Dans cette proposition, elle détaille comment il faut aller au-delà de la prévention des risques professionnels, et proposer un travail qui prend en compte les besoins de chacun.e. Elle y reformule par ailleurs la notion de “pénibilité” qui ne doit pas être réduite à des conditions physiques extrêmes. Sa base de proposition est donc celle-ci :
“En complément des approches de la prévention basées sur l’identification des risques et la reconnaissance des pénibilités, sortir de la fatalité du travail délétère pour promouvoir un travail soutenable et une prévention durable en s’appuyant sur les pratiques effectives de travail, les collectifs de travail, la transmission des savoirs professionnels et le dialogue social.”
Tout le détail de sa réflexion autour de cette proposition est à retrouver ici
Est-ce que cette notion de travail soutenable vous parle également ?
Slate - “Je préfère miser sur la sécurité»: la jeunesse d'aujourd'hui en quête de stabilité.”
“Il faut que jeunesse se fasse” : bientôt cette phrase deviendrait-elle obsolète ? C’est ce que semble nous dire cet article Slate.
La recherche d’aventures, ce serait terminée pour la jeunesse d’aujourd’hui qui préfère miser sur une stabilité financière et émotionnelle. Un rapport anxiogène avec le monde extérieur qui n’en finit plus de grandir, et en conséquence un besoin de réassurance qui serait particulièrement fort chez cette génération. En découleraient des choix assez différents des générations précédentes pendant cette période charnière de la vie. Parmi les exemples que l’on peut citer : les échanges à l’étranger se font de plus en plus rares, et les jeunes n’ont plus aucune honte à préférer vouloir continuer à vivre chez leurs parents.
“ Face à un avenir flou et dans un contexte de méfiance vis-à-vis des pouvoirs publics, les jeunes se repositionnent avec pragmatisme et sont nombreux à rechercher protection et sentiment de continuité, faisant ainsi de la famille une valeur refuge. «C'était déjà le cas auparavant, souligne Monique Dagnaud, mais à notre époque, la famille est plus que jamais un pivot dans la vie de nombreux individus, un véritable pôle de réassurance à l'heure où la confiance dans le monde s'effrite.» “
Toutes les explications et l’analyse sur cette tendance de fond sont à retrouver dans cet article de Slate.
Cela rejoint les travaux de Sylviane Giampino qui a dirigé une enquête et rédigé un rapport sur le fait qu’en une génération à peine, nous sommes devenus la société du repli sur soi.
Est-ce le constat que vous faites également ?
C’est la fin de cette première edition de la revue de presse by Cacydio. Si vous aimez l’idée de la revue de presse, alors n’hésitez pas à me mettre un petit like pour m’en faire part, merci <3
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